procrastination
Nourrir ses besoins

Je ne culpabilise plus lorsque je « procrastine »

Je ne sais pas pourquoi, j’ai plein de pub en ce moment sur Facebook qui me parle de tout un tas de méthodes différentes pour cesser de procrastiner.
Procrastination, c’est un mot compliqué à prononcer pour ne pas dire « glander » ou « remettre au lendemain » 😉 Pour moi, c’est un mot assez culpabilisant, j’essaie de faire en sorte qu’il le devienne de moins en moins.

Et en même temps, ce n’est pas si facile car je vis dans une société ou l’on glorifie le « faire » plutôt que l’ « être » 🙁 . Il faut être productif ! Plus on en fait, plus on est admiré de son entourage. Quitte à ne plus avoir une minute pour soi, à être fatigué ou même malade… Cela m’est arrivé de pleurer parce que j’étais malade et que c’était violent pour moi de ne rien pouvoir faire à part me reposer pour reprendre des forces et guérir.
J’en ai discuté avec ma coach Olivia (je vous la recommande vivement) et voici ce que j’ai appris qui m’aide à mieux vivre mes moments de glandouille 🙂

C’est bon de procrastiner

J’ai remarqué que, par le passé, lorsque je repoussais le moment de faire une chose (parfois jusqu’à ne pas la faire du tout), j’avais raison de faire cela car finalement cela était juste pour moi. Si je repoussais, c’est que j’avais besoin de comprendre à 100% pourquoi faire cette chose. Ou bien je n’avais pas mis en lumière quelque chose qui me manquait pour passer à l’acte. Ou peut-être que j’avais un soucis avec « il faut » plutôt que « j’ai envie ».

Maintenant, lorsque je procrastine, je me demande pourquoi je fais cela. Et je me rends compte que :

  • j’ai besoin de repos,
  • je prends le temps d’intégrer des nouvelles informations ou prises de conscience,
  • j’élabore des projets, des stratégies dans ma tête, parfois sans vraiment m’en rendre compte,
  • je médite pour reposer un peu mon cerveau,
  • je cherche les infos (identifier des besoins, les ressources) qui me manquent pour comprendre ce qui est juste pour moi de faire,
  • je prends le temps de comprendre que quelque chose dans la situation me gène, pourquoi ?
  • etc.

Ma to-do liste revisitée

Je fais des to-do listes, mais pas de choses à faire dans la journée, ce sont des choses que j’aimerai faire dans les jours qui viennent. Ainsi, je ne culpabilise pas si je n’ai pas tout fait à la fin de la journée. Surtout que c’est une liste où j’ajoute des choses très régulièrement (c’est donc une liste sans fin). Mais c’est aussi une liste où je me permets de barrer des choses qui n’ont pas été faites tout simplement parce que je n’en ressens plus le besoin. Eh oui ! Mes besoins changent d’un moment à un autre, alors je barre si ça ne correspond plus.

Aussi, j’ai remarqué que j’ai tendance à oublier que je fais plein de trucs dans ma journée, selon que l’activité soit plus ou moins « gratifiante ». Par exemple, j’oublie que j’ai pris 20 minutes pour passer l’aspirateur, bien que je sois très contente du résultat. Pour éviter d’oublier et me féliciter (plutôt que m’accuser), tous les soirs, je fais l’exercice suivant. Je passe toute ma journée en revue et je note dans un carnet tout ce que j’ai fais qui m’a pris plus de 15 minutes, que ce soit des trucs fun ou pas (par exemple, les tâches ménagères). Ensuite peu importe qu’il y ait une ou dix choses notées sur la liste, je me félicite car ce jour là, j’ai pris soin de mes besoins en priorité 🙂

Et vous, pour quelles raisons procrastinez-vous ? Est-ce pour votre bien ?

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