Il nous arrive à tous de ressentir de la colère, des petites colères jusqu’à des très grosses. Et ce n’est pas toujours facile de gérer cela. Suivant les contextes, on ne peut pas toujours l’exprimer et la libérer comme on le souhaiterait. Peut-être parce que la colère est tellement énorme qu’on voudrait tout casser et que nous avons d’abord besoin de dégonfler notre « ballon émotionnel ». Parfois on est en colère après l’Etat, une institution, ou à propos d’une mauvaise nouvelle lue dans le journal…
Ou alors, tout simplement, on ne s’autorise pas à être en colère, à exploser, on pense que c’est mal. On voudrait la voir vite passer, on la balaie du revers de la main, mais n’empêche qu’on va la ruminer toute la journée cette colère qu’on ne veut pas voir. Bref, il y a 100 000 raisons pour lesquelles, régulièrement, on ne peut pas / veut pas exprimer notre colère. C’est là qu’intervient le « Cahier de Colère ».
Je ne suis ni coach, ni thérapeute et pourtant j’ai décidé de lancer un blog sur le développement personnel. Gonflé, non ?! Voici le récit de mon défi personnel.
J’ai débuté mon exploration du mieux-être en 2012, à mon rythme, avec des moments de pause (parfois long) et des moments d’accélération.
Je ne sais pas pourquoi, j’ai plein de pub en ce moment sur Facebook qui me parle de tout un tas de méthodes différentes pour cesser de procrastiner.
Procrastination, c’est un mot compliqué à prononcer pour ne pas dire « glander » ou « remettre au lendemain » 😉 Pour moi, c’est un mot assez culpabilisant, j’essaie de faire en sorte qu’il le devienne de moins en moins.
C’est Bernard Alonso qui nous martelait cette phrase plusieurs fois par jour lors d’un PDC (Permaculture Design Course) que j’ai suivi en mai 2015. Il nous disait cela, par exemple, lorsque quelqu’un demandait à un autre de parler plus fort. Il répondait : « Si tu n’entends pas, tu t’approches. Chacun est responsable de son propre bonheur. A toi de créer les conditions qui feront que tu te sentiras bien. ». Je trouvais cela un peu extrémiste et me disais en moi-même « si on ne peux plus rien demander à personne… ». J’ai fini par comprendre que si je pouvais demander de l’aide ou quelque chose à quelqu’un, en revanche, il valait mieux que je ne remette pas mon bonheur entre ses mains. Lorsque j’ai compris cela, j’ai fait un grand pas dans ma vie.
J’ai suivi le séminaire intensif de libération et d’éveil « Qui suis -je ? » avec Nanna Michael. Lorsque j’avais lu le descriptif du stage en novembre dernier (accessible ici pour info), je me suis dis que c’était exactement ce dont j’avais besoin pour découvrir qui j’étais vraiment et ainsi trouver ma nouvelle voie professionnelle. Je m’étais dit que, si grâce à ce stage, je répondais à la question « Qui suis-je ? », alors je saurais quel nouveau métier exercer. Ultra confiante, sans plus me poser de questions, je me suis inscrite. De retour de ce séminaire, j’ai envie de vous partager mon expérience qui fut par moment douloureuse, mais surtout libératrice.
Avril 2017, je regardais des conférences du Sommet de la Conscience, dont celle de Christian Junod « L’argent au service de ses projets de vie ». Je ne sais pas trop pourquoi je regardais cette conférence car ma relation à l’argent est plutôt bien pacifiée et je n’en manque pas. Ceci étant, trois minutes de sa conférence ont particulièrement retenu mon attention : lorsqu’il parlait d’être un enfant non désiré. Je me suis tellement reconnue dans son propos que la prise de conscience qui a suivi a été intense. Je voulais partager cela avec vous.
Hier, c’était journée de Pleine Conscience. Une fois par mois, j’invite les amis de la sangha des Collines à venir pratiquer à la maison. La journée de Pleine Conscience consiste en une succession de pratiques méditatives (voir programme plus bas) selon la tradition du Village des Pruniers fondé par le maître bouddhique zen Thich Nhat Hanh.
J’ai découvert Thich Nhat Hanh, par hasard en mai 2015, dans une interview qu’il a donnée au magazine « Inexploré » sur la part du spirituel dans la guérison. Dans cette interview, il expliquait en quelques mots simples des idées tellement profondes et justes que j’en étais abasourdie, touchée au coeur et grandement nourrie.