J’ai découvert Lise Bourbeau il y a 3 ans déjà. À l’époque on m’avait recommandé de lire « Les 5 blessures qui vous empêchent d’être vous-même » (vous pouvez l’acheter ici). Ce que j’ai fait. Il m’avait ouvert de nouvelles perspectives que je n’avais jamais vu avant.
Lise Bourbeau a re-croisé ma route il y a quelques mois. Alors que je faisais beaucoup de route, je ne cessais de croiser son livre « La puissance de l’acceptation » dans les stations-services. Au début, je résistais, je trouvais cela « dévalorisant » d’acheter des livres de développement personnel en station-services… Puis j’ai lâché et je l’ai pris.
Grand bien m’en a pris. Il n’y a vraiment pas de hasard dans la vie. J’avais tellement besoin de ce livre à ce moment là de ma vie. Sa lecture m’a permis des prises de consciences importantes pour moi. Cela m’a profondément transformée. Voilà pourquoi j’ai à coeur de partager avec vous les principes qui m’ont le plus marqués dans cet ouvrage.
Dans La puissance de l’acceptation (vous pouvez l’acheter ici), Lise Bourbeau relate une consultation fictive de plusieurs membres d’une famille, il s’agit de cas assez courants dans lesquels il est facile de se reconnaître. Ceci afin de nous montrer de façon concrète les mécanismes qui se jouent en nous et comment les déjouer en quelques étapes.
Une nouvelle définition de l’égoïsme
D’après le Larousse, l’égoïsme est un « Attachement excessif porté à soi-même et à ses intérêts, au mépris des intérêts des autres ». Pour ma part, j’ai l’impression que dans notre société, bien que nous ne « méprisons pas les intérêts des autres », penser à soi avant les autres, s’en est déjà trop et nous sommes rapidement taxer d’égoïsme.
Lorsque j’ai lu la nouvelle définition que propose Lise Bourbeau, j’y ai adhéré immédiatement. Forcément, en quelques mots, elle compile des thèmes que j’ai abordés sur ce blog 😀 tels que « chacun est responsable de son propre bonheur » ou encore « comment prendre soin de ses besoins ».
Voici la définition qu’elle propose :
« Être égoïste, c’est vouloir que l’autre s’occupe de nos besoins avant les siens ; c’est prendre pour soi au détriment de l’autre ; c’est croire que les autres sont responsables de notre bonheur. C’est le contraire de l’amour véritable. Être égoïste, c’est enlever quelque chose à l’autre pour notre propre plaisir. »
Accepter notre responsabilité pour laisser les autres libres d’assumer la leur.
« Être responsable c’est assumer les conséquences de nos choix et laisser les autres assumer les conséquences de leurs décisions. »
Quand il arrive quelque chose d’indésirable, souvent, nous pensons que nous allons devoir assumer les conséquences des actes de nos proches ou de nos collègues au travail, alors qu’il n’en est rien. Cessons de jouer les sauveurs et laissons-les assumer les conséquences de leurs choix. Bien sûr, s’ils nous demandent de l’aide, et si cela est juste pour nous, nous pouvons les aider sans les sauver (ne pas tout faire à leur place).
Pareil pour nous, quand quelque chose ne tourne pas comme on le souhaiterait, plutôt que d’accuser les autres ou les circonstances, demandons-nous plutôt ce que nous pouvons faire concrètement, ici et maintenant pour améliorer la situation. Nous avons fait un choix, les retombées ne sont pas toujours celles prévues, nous avons le droit de changer de stratégie pour continuer de nourrir nos besoins.
« Accepter signifie dire oui aux choix de l’autre, même s’ils ne nous conviennent pas ou même si nous ne sommes pas d’accord avec lui. Nous pouvons garder notre propre opinion ou rester ficèle à nos préférences. C’est aussi reconnaître que l’autre a ses propres expériences à vivre et que ce n’est que lorsqu’il vit les conséquences de ses choix qu’il peut découvrir si ces expériences lui conviennent, si elles répondent à ses besoins. »
« Personne au monde ne peut rendre quelqu’un d’autre heureux ; le bonheur ne peut venir que de l’intérieur de soi. »
Lorsque nous pensons avoir peur pour autrui, en réalité, nous avons peur pour nous-même.
Ce troisième principe est étroitement lié au précédent. Car lorsque nous pensons que nous allons devoir assumer les conséquences des actes des autres, forcément, ça nous fait peur… pour nous-même. Ce n’est pas évident de se l’avouer, mais quand vous voyez que vous vous inquiétez pour quelqu’un, vérifiez si, au bout du bout, vous ne vous inquiétez pas de devoir assumer les conséquences des actes de cette personne. C’est un bon exercice, car quand on arrive à s’avouer cela, on fait immédiatement le rapport avec le principe précédent et on rend immédiatement leurs responsabilités aux autres 🙂
« Il est bon d’avouer une peur pour nous aider à l’accepter. Plus on l’accepte, plus elle diminue, contrairement à ce que croit l’ego. »
Nous reprochons aux autres ce que nous n’acceptons pas en nous.
Lorsque nous accusons l’autre de nous avoir fait quelque chose ou d’être ceci ou cela, c’est que nous ne nous autorisons jamais à être/faire cela, parce que nous préférons être/faire l’inverse. Il est difficile de reconnaître que nous nous en accusons, car notre ego ne veut pas admettre que nous ayons pu agir ainsi.
Lise Bourbeau explique qu’en nous autorisant à être le contraire de ce que l’on veut :
- nous vivons mieux les moments où nous ne sommes pas ce que l’on veut être. Par exemple, si nous arrivons à accepter que dans certaines circonstances nous puissions être radin, en se disant que c’est OK, cela nous permet d’être généreux à d’autres moments.
- nous réussissons plus facilement à être ce que l’on veut être (dans notre exemple : généreux). C’est ce qu’on appelle « lâcher prise » 😉
- et surtout nous ne réagissons plus lorsque l’on trouve que quelqu’un est ceci ou cela. Cela nous agace plus puisqu’on comprends qu’il y a des circonstances dans lesquelles nous sommes nous -même ceci ou cela et on laisse l’autre libre de l’être aussi, il a ses raisons et c’est OK, je n’ai pas besoin de les connaître.
L’autre nous sert vraiment de miroir. Toutes les personnes qui croisent notre vie, sont là pour que nous apprenions à nous connaître à travers elles. Elles sont comme des petites sonnettes d’alarme pour nous rappeler ce que nous devons accepter de nous-même.
« Accepter une autre personne signifie lui donner le droit d’ÊTRE ce qu’elle veut et non lui permettre de FAIRE tout ce qu’elle veut, surtout si ce qu’elle fait empiète sur notre espace. »
Pour la majorité des gens, l’acceptation de soi et plus difficile que l’acceptation des autres.
Pour finir…
Ici, je n’ai relaté que les 4 grandes lignes que j’ai retenues du livre :
- L’égoïsme c’est vouloir que l’autre s’occupe de mes besoins avant les siens.
- Accepter notre responsabilité pour laisser les autres libres d’assumer la leur.
- Lorsque nous pensons avoir peur pour autrui, en réalité, nous avons peur pour nous-même.
- Nous reprochons à l’autre ce que nous n’acceptons pas en nous.
Mais je vous recommande vivement de lire La puissance de l’acceptation en entier car ici, je n’en rapporte que quelques extraits, ce serait dommage de passer à côté de toute son essence 😉 Il m’a fait un bien fou et j’espère qu’il en sera de même pour vous. Ce livre il vous permettra de démarrer cette nouvelle année sur de meilleures bases 😉
Partagez en commentaire, ce que vous faites pour mieux vous accepter et mieux accepter les autres tels qu’ils sont.
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