Dans cette vidéo, je rappelle qu’elle est la définition de base de l’enfant non désiré. Et je te donne quelques pistes de réflexion supplémentaires pour comprendre pourquoi tu te reconnais dans tout ce que j’explique sur la blessure d’enfant non désiré, alors que tu as été désiré de tes parents 🙂
Un sujet très tabou
Personne (ou presque) n’aime se définir comme « enfant non désiré », c’est une étiquette lourde à porter. Souvent confondue avec le manque d’amour ou de soin des parents, alors que ça n’a rien à voir, j’en ai déjà parlé ici : non désiré ≠ de mal aimé ou mal-traité.
Les parents, pris dans cet amalgame, ont tendance à ressentir honte et/ou culpabilité de ne pas avoir désiré leur enfant à 100% (soit parce qu’il est arrivé à un moment inattendu ou du sexe opposé à ce qu’ils auraient souhaité). Ils peuvent avoir énormément de mal à accepter cela eux-même, il est possible que ce soit resté un secret même pour leur conjoint·e. Alors réussir à en parler en toute humilité et vulnérabilité avec son enfant, lui dire qu’il a été aimé et choyé bien que sa naissance était une surprise… Tu comprends que ce n’est pas facile.
Même si tes parents n’en ont jamais dit un mot, il est possible que l’un ou les deux ne t’aient pas désiré à 100%. Cela n’enlève rien à tout l’amour et le soin qu’ils t’ont donné. Consciemment tu penses que ta naissance a été programmée, mais inconsciemment tu le sais et tu développes les symptômes de la blessure.
Ça peut être une explication supplémentaire pour toi. Ce que tu peux faire, c’est de demander en mode cool (pas en mode interrogatoire de police) à tes parents, comment était leur vie au moment où ils ont appris que ta mère était enceinte ? Comment ça a été pour eux l’annonce de cette nouvelle ? Et ta naissance comment ça s’est passé ? … Avec curiosité, douceur et empathie, tu verras ce qu’il ressort de cette conversation.
Le non désir peut venir d’un autre membre de la famille
Il est possible aussi que tes parents t’aient désiré à 100%, mais qu’un autre membre de la famille très influent auprès de tes parents ne vivaient pas les choses de la même façon (grand-parent, oncle, tante…). Peut-être que ce membre jugeait que ton arrivée était inopportune ou bien qu’il était préférable que tu sois de tel sexe et ce ne fut pas le cas. À ce moment là, tu as ressenti le non désir de cette personne et tu développes quand même la blessure…
Tes parents t’ont transmis leur blessure
La 3ème possibilité, si tu penses être désiré·e à 100%, mais que tu présentes tous les symptômes de l’END (enfant non désiré), c’est que l’un ou tes deux parent sont des enfants non désirés. Peut-être qu’ils le savent, mais ne soupçonnent pas l’impact que cela aura eu dans leur vie. Il ne s’agit pas de les accuser ou de les blâmer. Ce qu’on sait, c’est que les parents peuvent transmettre à leurs enfants des croyances erronées qu’ils n’ont pas mis en lumière en eux. Notamment, tout un tas de règles à base de « Pour être quelqu’un d’aimable, il faut… », « c’est mal de… », « ça ne se fait pas de… », etc.
Il est tout à fait normal de recevoir tout un tas de règles de ce type, tout au long de notre enfance, que cela viennent des parents ou du milieu social dans lequel on évolue. C’est juste que certaines règles nous limitent et nous coupent plus de nous-même que d’autres. À nous d’apprendre à les détecter puis à nous en défaire.
C’est un travail qui peut être long et fastidieux. Pour aller vite dans sa transformation, l’idéal est d’être accompagné·e d’un coach ou thérapeute. Si tu le souhaites, je peux être cette personne. Mon métier est d’accompagner les enfants non désirés à reconnaître leur valeur, développer une confiance absolue en eux-mêmes pour qu’ils s’affirment et prennent leur place dans leurs relations. Toutes les infos sur mon accompagnement sont ici 🙂
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